45 tours /  groupe Crëche 45 tours (1963-72) 

 

1963

45 t. autoproduit

"Les Baladins"  

 

   

 

Bernard Haillant est au centre, tenant la guitare

Merci à Jean-Paul Sylvestre pour ces documents. 

 

1. Les Baladins écouter un extrait

2. Dans notre maison écouter un extrait

3. La plainte des temps écouter un extrait

4. Ma vieille citadelle écouter un extrait

 

 

 

 

1964

45 t. Bel Air

"Bernard Haillant accompagné par Clyde Borly et son orchestre"

 

    

 

1. Mille boules de neige écouter un extrait

(Bernard Haillant)

 

Une boule de neige

blanche, blanche, blanche, blanche

Une boule de neige

qui naît au creux de la main

 

Une boule de neige

blanche, blanche, blanche, blanche

Une boule de neige

naquit au creux de mon coeur

 

Une boule de neige

vole, vole, vole, vole

Une boule de neige

que ma main a lancée

 

Une boule de neige

folle, folle, folle, folle

Une boule timide

que mon coeur a lancée

 

Une boule de neige

tombe, tombe, tombe

Une boule de neige

que son coeur a reçu

 

Une boule de neige

blanche, blanche, blanche, blanche

Une boule timide

que son coeur a conçu

 

Une boule de neige

chaude du feu de son coeur

d'une neige éternelle

chaude au fond de mon coeur

 

Une boule de neige

qui fond au creux de ma main

Une boule de neige

qui fond au creux de son coeur

 

Une boule de neige

qui éclate, qui éclate

Une boule de neige

nous éclaboussant de joie

 

Mille boules de neige

avalanche, avalanche

Mille boules de neige

d'une neige éternelle...

 

2. Ma terre écouter un extrait

(Bernard Haillant)

 

Hé ho ma terre, hé ho ma terre

Le soir descend, rouge de crépuscule

Le soir descend, entonnoir qui bascule

sur mon front éteint, sur son front éteint

 

Au pays qui a bu tout mon sang

Au pays assoiffé de lumière

Au pays brûlé d'un rire ardent

qui a dressé les pierres

d'un immense château

qui voudrait mille sanglots

pour éteindre les ruines

encore toutes fumantes

au bûcher sous ses (ces?) cendres

pour être magnanime (?)

 

Hé ho ma terre, hé ho ma terre

J'attends de savoir ce que j'attends

craignant de le savoir avant longtemps

Hé ho ma terre, hé ho ma terre

 

Forteresse engloutie dans les mers

dont la cloche sonne encore aux soirs d'hiver

Forteresse dont on peut voir alors

un visage qui frissonne dans la mort

Visage peint de brume irradiant sous la lune

le calme du rocher où la Lorelei chantait

ce calme qui s'éteint quand sombre le marin

 

Hé ho ma terre, hé ho ma terre

J'attends de savoir ce que j'attends

craignant de le savoir avant longtemps

Hé ho ma terre, hé ho ma terre

 

Hé ho ma terre, hé ho ma terre

Le soir descend, rouge de crépuscule

Le soir descend, entonnoir qui bascule

sur mon front éteint, sur son front éteint

 

3. Si je quitte la ville écouter un extrait

(Bernard Haillant)

 

 

Si je quitte la ville et ce que j'y aimais

Si vers la nuit je pars emportant mon secret

si je m'en vais sans rien tout seul sans idéal

que celui de panser la plaie qui me fait mal

 

Si j'ai le regard trouble des hommes débauchés

si mon pas est celui de l'ivrogne accablé

Seigneur, toi tu sais bien que ce n'est pas cela

ni crime ni débauche, rien qu'un coeur loin de moi

 

Qu'importe le sentier qui portera mes pas

Qu'importent les échos qui riront de ma voix

et qu'importe la brume qui me cache le ciel

je vais chercher la paix, je n'ai plus de sommeil

 

Ne laisse pas, Seigneur, mon coeur être jaloux

Ne laisse pas mon être envier l'autre qui l'aime

Ne laisse pas, Seigneur, en moi sourdre la haine

Je veux croire à l'amour, ou je veux être fou

 

Si tu entends le soir vibrer une guitare

et si tu vois danser les flammèches d'un feu

si tu entends chanter mon être malheureux

Seigneur, oui, c'est pour eux que je veillerai tard

 

Car si je pars - mais où? - c'est pour ne pas pouvoir

lorsque viendra le soir ??? mon malheur

Qu'importe la clairière où couleront les heures

les heures que je chanterai pour elle et lui sur ma guitare

 

Ne laisse pas, Seigneur, mon coeur être jaloux

Ne laisse pas mon être envier l'autre qui l'aime

Ne laisse pas, Seigneur, en moi sourdre la haine

Je veux croire à l'amour, ou je veux être fou

 

4. Les gens viennent écouter un extrait

(Bernard Haillant)

 

 

Les gens vont, les gens viennent,

me direz-vous sur quel chemin?

Quittant tout, vite ils reviennent

au carrefour des mille destins

 

Ceux qui crient, ceux qui se taisent

Ceux qui pleurent, ceux-là qui chantent

ceux qui fument, dansent ou se vantent

ceux qu'on hait et ceux qui plaisent

 

Où courent-elles, ces ombres pressées,

à l'œil glauque, à la vie sombre?

de mille soucis, le front froissé

ces pieuses âmes qu'un souffle effondre ?

 

Où se traînent-ils ces débraillés

ces gouailleurs, ces malappris

et ces guindés droits comme des i

à la chevelure gominée ?

 

Les gens vont, les gens viennent,

me direz-vous sur quel chemin?

Quittant tout, vite ils reviennent

au carrefour des mille destins

 

D'la Pépinière**, les gardiens entêtés

Les casquettes des P & T

Les secrétaires ayant en tête

un peu d'sténo, des relents d'la dernière fête

 

Les collégiens dédaigneux du feu vert

les doigts salis sur un toit de voiture

la queue d'cheval qui vous bat la mesure

aux piots(?)* souliers d'la petite écolière

 

Les gens vont, les gens viennent,

me direz-vous sur quel chemin?

Quittant tout, vite ils reviennent

au carrefour des mille destins

 

Celui-là, plongé dans son journal

ce couple perdu tout au bout d'un banc

Les transistors qui s'posent au Point Central**

et les affreux qui s'ennuient rue Saint-Jean**

 

La canne du général en retraite

le vieux guidon du vélo d'mon grand-père

le brin d'muguet qui s'vend sur la terrasse des pierres

les cris de ces dames quand l'autobus s'arrête

 

Les gens vont, les gens viennent,

me direz-vous sur quel chemin?

Quittant tout, vite ils reviennent

au carrefour des mille destins

 

L'agent qui siffle le (du?) "75"

les doux regards volant à la sortie

d'la Sainte Enfance de Marie**

et le voleur nerveux que l'on pince

 

J'avais quinze ans, je marchais sans mot dire

en ne pensant qu'à ce sourire

allant au bout d'la rue qui n'a pas d'nom

pour, au tournant, la voir sur son balcon

 

Les gens vont, les gens viennent,

me direz-vous sur quel chemin?

Quittant tout, vite ils reviennent

au carrefour des mille destins

 

Ceux qui crient, ceux qui se taisent

Ceux qui pleurent, ceux-là qui chantent

ceux qui fument, dansent ou se vantent

ceux qu'on hait et ceux qui plaisent

 

* piot : petit en patois lorrain

** La Pépinière, le Point Central, la rue Saint-Jean, la Sainte-Enfance de Marie : pas de doute, c'est à Nancy que ça se passe !

 

 

1968

45 t. Decca

"Mes enfants"

 

1. Mes enfants écouter un extrait

Ils ont flétri toutes mes fleurs
Abandonné toutes mes terres,
Ils ont démontré leur bon coeur
En reniant jusqu'à leur mère,
Ils ont sali les murs blanchis
Ils ont brûlé tous mes habits
Ils ont dévoré mon argent
Et ils en sont fiers, mes enfants.

2. Ils ont volé tous mes fusils
Pour les pointer sur mes amis,
Ils ont saccagé le jardin
Pour y établir leur fortin,
Ils en ont fait un cimetière
En me jetant enfin la pierre
Ils ont achevé leurs parents
Et ils en sont fiers, mes enfants.

3. Ils sont venus cracher enfin 
Sur ma tombe et sur mon passé,
Ils ont pendu mon chat, mon chien,
Parce qu'ils venaient y pleurer,
Ils n'ont rien laissé au hasard
Pour être sûrs de mon départ,
Mais je leur pardonne pourtant
Car ils sont toujours mes enfants.

4. Car un jour le vent tournera
Et la folie les quittera
Alors ils s'en viendront pleurer
Sur les restes de mon passé,
Et puis comme ce sont mes fils
Ils feront de mon sacrifice
L'aube d'un nouveau testament
Et je s'rai fier de mes enfants,
De mes enfants,
De mes enfants.

 

2. Pour l'oiseau écouter un extrait

1. Il y a longtemps tous les matins,
En me levant je sentais naître
Un palais dans mon coeur
Ouvert comme une fleur
Pour l'oiseau.

Il y a longtemps, tous les matins,
J'ouvrais tout en grand ma fenêtre
Et j'y mettais du pain,
De petits bouts de pain
Pour l'oiseau

2. Tous les matins, je le voyais
Apparaître au fond du jardin,
Et grandir d'un coup d'aile,
Se détacher du ciel
Mon oiseau.

Tous les matins, il se posait
Comme un nuage sur ma main,
J'étais émerveillé,
Sûr'ment apprivoisé,
Mon oiseau.

3. Un matin, je ne l'ai pas vu
Mais l'enfant du voisin riait,
Jaloux comme il l'était,
Méchant comme il l'était
Pour l'oiseau.
Un matin vide, je l'ai su
Dans une cage il se mourait,
Chez ce voisin voleur,
Chez ce voisin sans coeur
Pour l'oiseau.

4. Le soleil peut bien s'étonner
Si mes volets restent fermés,
Elle est triste l'aurore
Quand un oiseau est mort,
Tremblez, jeteurs de sorts;
L'espoir d'un gosse est mort.

 

3. Dis, ne crois-tu pas écouter un extrait

Dis, ne crois-tu pas qu'il faudrait qu'on respire

très loin de ce froid, de ces rues sans sourire

Dis, ne crois-tu pas qu'il faudrait qu'on s'en aille

un peu toi et moi loin de cette grisaille

Dis, ne crois-tu pas qu'il faudrait qu'on gaspille

un peu notre temps pour nous faire la cour

Dis, ne crois-tu pas qu'il serait temps qu'on s'enfuie

chercher le printemps pour se dire notre amour

 

Dis, ne crois-tu pas qu'on devrait perdre la tête

perdre le sang-froid qui nous gâche la fête

Dis, ne crois-tu pas qu'on devrait faire des folies

oublier le poids des tracas de la vie

Dis, ne crois-tu pas qu'il serait temps qu'on explose

qu'on ait du culot pour rompre le carême

Dis, ne crois-tu pas qu'il serait temps que l'on ose

qu'on dise tout haut à tous les gens qu'on s'aime

 

Vrai, si tu le crois, je connais la province

où l'on sera les rois que personne n'évince

c'est pas loin d'ici, c'est petit mais tranquille

près du paradis tout en haut de la ville

On habillerait les murs avec des grains de sable

on mettrait de l'azur, du soleil sur la table

et le lit serait de mousse et de feuillage

si tu y venait changer le paysage

 

Vrai, dis, tu le crois? la la la la la la la

Vrai, dis, tu le crois? Alors, entrez, princesse

La la la la la et permettez-moi

La la la la la enfin une caresse

La la la...

 

4. Un mot écrit sur un buvard écouter un extrait

 

Ref :Un mot écrit sur un buvard

Un mot retrouvé par hasard

Adieu, ça fait toute une histoire, adieu

 

1. Revoilà la tristesse que ma lampe a trahie

un amour de jeunesse qui a fini sa vie

quelques lettres qui grimacent à l'envers, c'est malin

et que sans un miroir je lis quand même bien

des lettres avec des pleins débordant de chagrin

avec des déliés comme nous à présent

qui se cassent les reins pour se donner la main

qui hésitent à marcher et vont en trébuchant

 

2.Revoilà la tristesse que ma lampe a trahie

des années de tendresse exhumées de l'oubli

quelques lettres qui grimacent sur un rose insolent

qui fondent, qui s'effacent dans mes larmes d'enfant

Alors moi, ce buvard, je le brûle mais voilà

que les flammes m'apportent ton visage et ton corps

Tu souris... C'est trop tard, la vision n'est plus là

Mais dans les cendres mortes, ce mot y est encore

 

Ref 2 :Ce mot écrit sur un buvard

Ce mot retrouvé par hasard

Adieu, pour classer une histoire, adieu

Ce mot écrit sur un buvard

Ce mot retrouvé par hasard

Adieu, elle est finie l'histoire, adieu

 

1970

45 t. SM 17M-370

"Bernard Haillant"

  

1. Le jour où nous serons vieux écouter un extrait

Paroles et Musique Bernard Haillant
25 avril 1967


1. Merci pour ce rayon de soleil sur mes lèvres
Qui me délie la langue et m'incite à chanter,
Merci pour cette eau forte qui me guérit ma fièvre
De ses pleines gorgées de vigueur, de santé.
Je t'aime sans savoir et soutire ton lait
Qui me repaït de joie, qui ne saurait tarir,
Jamais tu ne croiras que tu m'as tant donné,
Tu m'as réenfanté et je voudrais te dire

Refrain
Que le jour où nous serons vieux,
Au dernier soir de notre hiver, 
Tu sais, tu pourras être fière 
D'avoir rendu un homme heureux...

2. Merci pour cette brise qui veut que je respire
Et pour cet ouragan qui redresse mes reins,
Merci pour un seul mot où l'espoir sait sourire
Et pour ces poésies rejaillies de ton sein ;
Pardon si je te pille, si je te mets à nu,
Et s'il me faut ta chair, ton sang pour me nourrir,
Toi, qui toujours me donnes et ne veux de reçu
Quand je n'ai à t'offrir que ces vers pour te dire

Coda
Que le jour ou nous serons vieux,
Au dernier soir de notre hiver, 
Tu sais, tu pourras être fière 
D'avoir rendu un homme heureux ;
Le jour où les yeux dans les yeux 
D'un baiser nous quitterons la terre,
Oh tu sais, tu pourras être fière 
D'avoir rendu un homme 
heureux.

 

2. La coupe écouter un extrait

Paroles et musique : B. Haillant

 

Te voilà déjà partie, 

Et me revoilà perdu

Dans une ville inconnue

où plus rien ne m'est compris

Plus de poutres aux vieux toits

Plus de quais, de pavés nus,

Mais dans des rues bien trop rues

Rien que moi un peu trop moi

Et la coupe est vide

Et la coupe est vide

Et ma soif si grande à combler

 

A mes pas qui sonnent faux

De ne répondre à personne

A mes yeux que rien n'étonne

Mais que blesse un gris (?) trop beau (??)

A mon rythme qui se fêle

sur des couples insupportables

Sur des trottoirs misérables

je puise un vin que j'appelle

La coupe en est vide

La coupe en est vide

Et ma soif si grande à combler

 

Mais voilà, le vent m'éveille

Bon Dieu, je respire enfin

Et puis le ciel me retient

Entre nu (?) d'une étincelle

Alors les rues se décantent

Les vieux toits sont refleuris

Et les quais ont repris vie

Vrai, te v'là en moi qui chante

Que la coupe sera pleine

Que la coupe sera pleine

Ma soif à jamais apaisée

D'un vin de soie et de laine

D'un vin de ciel et d'haleine

Qui ne me manquera jamais

 

3. L'oiseau de mon île écouter un extrait

Paroles et musique : Bernard Haillant
mars 1967


1. L’oiseau de mon île
S’en revient, je crois,
Il quitte la ville
Offerte aux frimas,
J’ai vu le soleil
Sur mon territoire
En perdre le sommeil
Se coucher plus tard

2. L’oiseau de mon île
Est proche, je crois
Là-bas, le grésil 
glisse sur les toits
J’ai vu mes forêts
Grandir aux bourgeons
Et courir jusqu’aux haies
Où naissent les joncs

Pont
L’oiseau de mon île
Arrive, je crois
Là-bas se faufile
A l’orée du bois
Et j’ai vu ma rivière
Bercer les roseaux
Et j’ai vu ma lumière 
Sourire aux coteaux

3. L’oiseau de mon île
Fait son tour d’honneur
Le tour de mon île
Qu’il connaît par cœur
Dans un morceau de ciel
Où son corps s’étire
Dans un baiser de miel
Ouvert aux soupirs

Coda
Dans des draps de soleil 
Et mes bras dociles
Car il a bien sommeil
L’oiseau de mon île...

 

 

4. Mais depuis écouter un extrait

Paroles et musiques : BH

 

Petits enfants, cette histoire est pour vous

Petits enfants, le soleil était doux

Et les vergers croulaient de fruits

Et les blés frémissaient de vie

Les torrents riaient, mais depuis

Mais depuis...

 

Petits enfants, il y avait des saisons

Que l'on aimait même aux jours de mousson

Les lions rugissaient pour blaguer

L'orage grondait pour fêter

La renaissance de l'été

Mais depuis...

 

Petits enfants, que la neige était belle

Et propre, et douce, constellée d'hirondelles

Y'avait des cavernes étranges

Cachant trésors de fées et d'anges

Du sable et des tartes à l'orange

Mais depuis...

 

Petits enfants, là vivaient un garçon

Et une fille, pleins de sève et mignons

Avec les vents ils gambadaient

Du feu, de l'eau ils se jouaient

Sur la Grande Ourse ils s'endormaient

Mais depuis...

 

Mais depuis, petits enfants, écoutez,

Ils ont grandi et se sont crus tout puissants

Alors... Alors voilà, c'était, c'était, c'était...

Depuis... Attention, feu ! Garnements

 

1971

45 t. SM

"Chansons ouvrières 1"

   

1. La bande à Riquiqui (Clément, Debaisieux) écouter un extrait

2. Quand les paroles dégèleront (Pottier, Debaisieux)écouter un extrait

 

1971

45 t. SM

"Chansons ouvrières 2"

   

1. Ensemble nous tiendrons le coup (Debaisieux, folklore américain) écouter un extrait

2. Qui veut avoir misère (complainte du 18° siècle, Debaisieux) écouter un extrait

 

 

1972

45 t. SM

"Le bal d'Hortense"

  

1. Le bal d'Hortense écouter un extrait

2. Le militaire écouter un extrait

 

1975

45 t. AZ SC 522

"La prodigieuse aventure du cuirassé Potemkine"

1. Potemkine (Ça tourne pas rond dans les carrés) écouter un extrait

Y. Dautin - A. Le Douarin 

2. La balle du fusil écouter un extrait

Maxime Le Forestier

3. M'attend une fille au pays écouter un extrait

Renaud, M. Le Forestier - M. Le Forestier